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             Le Maître spirituel Peter Deunov          
 
 

 

                                    

Peter Konstantinov Deunov fut né le 12 juillet 1864 dans le village de Hadardja (Nikolaevka actuellement), région de Varna, dans la famille du prêtre orthodoxe Konstantin Deunovsky. Il fut descendant de deux familles notoires de l’époque de la Renaissance bulgare (XVIIIe et XIXe siècles). Sa mère Dobra était la fille d’Athanase Guéorguiev qui fut maire du village et qui établit une école bulgare, la première dans la région de Varna. Son père, le prêtre Deunovsky, consacra en langue bulgare l’église Saint Michaël à Varna et fut zélateur de la liberté de religion et de l’instruction et de l’éducation nationale.

   
 
 

 

                     

Peter fit ses études secondaires au Lycée de garçons à Varna. En 1886, il fut diplômé de l’Еcole américaine de sciences théologiques dans la ville de Svichetov. Dès l’automne de 1887 jusqu’à l’été de 1888, il fut instituteur dans le village de Hotantza, région de Roussé.

   
 
 

 

Au mois d’août 1888, il partit pour les Etats-Unis d’Amérique. Pendant la période de 1888 à 1892, il fit ses études dans le Séminaire méthodiste de théologie Drew dans la ville de Medison, Etat de New Jersey. Dès 1892 jusqu’en 1894, il fit ses études dans la Faculté de théologie de l’Université de Boston. Après l’obtention de son diplôme, pendant une année, il fit des études de médecine à la Faculté de médecine de la même université.

   
 
 

 

En 1893, Peter Deunov soutint sa thèse : La migration des tribus germaniques (teutoniques) et leur conversion au Christianisme. Il fut le premier rechercheur scientifique bulgare sur ce sujet. Actuellement, sa thèse suscite l’intérêt de plusieurs savants du monde.

   
 
 

 

En 1895, il retourna en Bulgarie et s’installa à Varna. Il refusa de nombreuses propositions de devenir pasteur méthodiste et théosophique. En 1896, il fit paraître son premier livre La science et l’éducation, qui contenait les fondements de la civilisation nouvelle, celle qui naîtrait au 20e siècle. La même année, il devint aussi l’un des fondateurs du Foyer de Lumières Petko Slaveykov dont il fut bibliothécaire élu et dès cette période, il commença à faire des conférences scientifiques à Varna.

   
 
 

 

En 1897, à l’âge de 33 ans, Peter Deunov fonda – avec des amis qui avaient adhéré à ses idées – une Société visant l’élévation de l’esprit religieux du peuple bulgare, ce qui deviendrait ultérieurement la Fraternité Blanche Universelle. La même année, il fit paraître une brochure – un texte mystique intitulé Hio-Éli-Méli-Messaïl.


Vers l’année 1898, Peter Deunov établit des contacts avec ses premiers disciples et commença à entretenir une correspondance avec eux. Cette année-là, il écrivit un texte Appel à mon peuple et le partagea dans une conférence devant l’Association de spiritisme à Varna Charité. Cette conférence fut un appel à l’autodétermination sociale et spirituelle. L’année suivante, il écrivit Les dix témoignages de l’Esprit divin et l’engagement devant Dieu.

 

   
 
 

 

 

En 1900, à Varna, eut lieu la première rencontre de Deunov avec ses premiers trois disciples. Cette rencontre et les autres qui la suivirent furent appelées Rencontres de la Chaîne. En raison de la profondeur inhabituelle et de la pénétration des conférences de Deunov, on se mit à l’appeler le Maître.


Dès 1900, Peter Deunov entreprit des voyages en Bulgarie et 12 années durant, il fit un grand nombre de conférences sur des sujets spirituels. En parcourant le pays et en faisant connaissance avec de nombreuses personnes, il faisait en Bulgarie les premières recherches phrénologiques et anthropométriques des crânes. Une partie des résultats fut publiée dans la revue Rodina (Patrie).
Dès 1904, Deunov vint habiter à Sofia et dès 1911, ses conférences de dimanche devinrent ouvertes au public.

 

   
 
 

 

En 1912, dans le village d’Arbanassi (près de Véliko Tarnovo), en œuvrant sur la Bible, il écrivit Le Testament des Rayons de couleur de la Lumière dont la parution eut lieu au mois de septembre.

   
 
 

 

Le 16 mars 1914, Peter Deunov donna à Sofia sa première conférence officiellement sténographiée Ecce Homo, par laquelle il commença le cycle de conférences Force et Vie. Dans ce cycle, il exposait les principes fondamentaux de sa doctrine qu’il appelait l’Enseignement Nouveau de la Fraternité Blanche Universelle.


Pendant la période 1917-1918, lors de la Première guerre mondiale, le gouvernement de Vassil Radoslavov l’interna à Varna sous prétexte que son enseignement ferait hésiter les soldats au front. Après la fin de la guerre, le nombre des adeptes de cet Enseignement augmenta vite.

   
 
 

 

En 1922, Deunov inaugura l’Ecole spirituelle de la Fraternité Blanche : la Classe ésotérique générale et la Classe ésotérique des jeunes. Dans cette Ecole, les connaissances théoriques eurent comme partie intégrante la pratique : des techniques spirituelles, des méthodes de perfectionnement individuel et des exercices visant à cultiver le corps, l’intellect et la volonté.

   
 
 

 

En 1927, dans les environs de Sofia, on créa la localité Izgrev (de nos jours, c’est le quartier Izgrev) où se réunissaient des auditeurs, des adeptes et des disciples de l’Ecole. Le Maître s’y installa définitivement et – dans le salon spécialement construit – y présentait successivement et périodiquement les différentes parties de sa Parole.

   
 
 

 

Dès 1929 jusqu’à présent, chaque année, on organise l’Ecole spirituelle d’été aux Sept lacs de Rila. C’est l’endroit où les disciples sont en contact avec la Nature.

   
 
 

 

Au début des années 1930-1940, sur la clairière de l’Izgrev fut née la Paneurythmie, la danse sacrée en cercle dont la musique et les mouvements furent créés par le Maître.

   
 
 

 

Pendant une période de 10 années, l’Ecole spirituelle du Maître s’élargissait et jouissait d’un intérêt international. Selon l’Encyclopédie des frères Dantchovi, le nombre total des adeptes et des disciples en Bulgarie dépassait à cette époque 40 milles personnes.


Le Maître Peter Deunov quitta le monde physique le 27 décembre 1944. Ses restes sont enterrés dans l’Izgrev et cet endroit est toujours un lieu de dévotion et de recueillement individuel.


Son héritage spirituel est d’une très grande valeur : plus de 4000 conférences et discours, 160 œuvres musicales, des cartes et des recherches phrénologiques, la Paneurythmie et de multiples méthodes de perfectionnement individuel.

 

   
 
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